Aero F1

L’aérodynamisme a toujours été un élément clé en Formule 1, et les règlements ont beaucoup changé au fil des ans. L’on pourra voir les grandes étapes : les premiers ailerons dans les années 60, l’effet de sol dans les années 70, l’aérodynamique complexe des années 90 et 2000, et enfin les changements récents pour favoriser les dépassements.

 

L’histoire de l’aérodynamisme en Formule 1 est une course à l’innovation constante. Des ailerons rudimentaires des années 60 à l’effet de sol révolutionnaire des années 70, les ingénieurs n’ont cessé de repousser les limites. Les années 90 et 2000 ont vu une complexification extrême des ailerons et des diffuseurs, avant un retour à des règles plus simples récemment pour favoriser les dépassements.

 

 

La Ferrari 156 « Sharknose » de 1961 est une véritable révolution. Son aileron avant, avec ses prises d’air caractéristiques, améliore considérablement l’appui et le refroidissement des freins. Cette innovation a permis à Ferrari de dominer la saison et de remporter le championnat du monde. »

 

 

Continuons avec les années 70 et l’effet de sol. La Lotus 78 est l’exemple parfait. Ses pontons latéraux en forme d’aile d’avion inversée créaient une zone de basse pression sous la voiture, l’aspirant littéralement au sol. C’était une révolution !

 

 

Les années 80 et 90 ont été marquées par une course à la puissance avec les moteurs turbo développant jusqu’à 1200 cv, mais l’aérodynamisme restait crucial. On pourrait parler de la Williams FW14B de 1992, une voiture tellement en avance qu’elle a dominé la saison. Son aérodynamique active était du jamais vue et sa suspension active déconcertante.

 

 

Les années 2000 ont été marquées par une course à l’aérodynamisme de plus en plus sophistiqué vu l’arrivée des limitations de puissance moteur. Les ailerons avant complexes, les diffuseurs élaborés, chaque élément était optimisé pour générer un maximum d’appui. La Ferrari F-2004 de Michael Schumacher en est un parfait exemple, une domination sans pareille du championnat en attestant.

 

 

Les années 2010 ont vu un retour à des règles plus strictes pour limiter l’appui et favoriser les dépassements. L’aileron arrière mobile, le DRS, a été introduit pour faciliter les dépassements en ligne droite. La Mercedes W11 de 2020, avec son système DAS innovant, a encore repoussé les limites.

 

 

Et donc, en 2022, on a vu le grand retour de l’effet de sol, un peu comme dans les années 70, mais avec des règles bien plus strictes. L’idée, c’est de permettre aux voitures de se suivre de plus près et de faciliter les dépassements.

 

 

En 2026, la formule 1 va changer du tout au tout. Une nouvelle réglementation moteur avec un carburant synthétique et l’électrification plus poussée s’accommodera d’une réglementation aérodynamique active avec l’effet de sol réduit.

 

Quelles que puissent être ces règlements, ils ont toujours donné la recette la meilleure pour le meilleur spectacle de course depuis 75 ans. Les prochaines seront certainement meilleures…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *