Norris triomphe en Autriche après un duel intense avec Piastri

Le Grand Prix d’Autriche s’est déroulé sous un soleil de plomb, avec 30°C dans l’air et une piste frôlant les 50°C. Dès le départ, le suspense est au rendez-vous : Carlos Sainz, en proie à un problème mécanique dès la mise en grille, voit sa voiture bloquée en première vitesse. La procédure de départ est annulée, puis relancée dix minutes plus tard, mais les ennuis persistent. Le pilote Williams abandonne avant même que le premier tour ne soit bouclé, ses freins arrière ayant pris feu dans la voie des stands.

Antonelli percute Verstappen, le Safety Car entre en piste

Dès les premières secondes de la course, le spectacle est au rendez-vous. Tandis que Lando Norris conserve la tête face à son coéquipier Oscar Piastri et à Charles Leclerc, une manœuvre maladroite de Kimi Antonelli provoque un accrochage fatal avec Max Verstappen. Les deux pilotes abandonnent et le Safety Car fait son apparition. Ce rebondissement inattendu bouleverse déjà les ambitions du champion du monde en titre, relégué au rang de spectateur.

Duel à couteaux tirés entre McLaren

Le véritable théâtre de la bataille se joue en tête. Les McLaren de Norris et Piastri s’échappent rapidement du reste du peloton. Tour après tour, les deux hommes se livrent une lutte féroce mais propre. Piastri prend l’ascendant au 11e tour, Norris réplique aussitôt avec l’aide du DRS. L’intensité est palpable : freinages à la limite, passages dans les graviers, tentatives risquées… McLaren frôle la catastrophe au 20e tour lorsqu’un freinage raté de Piastri manque de peu de provoquer un accrochage entre les deux monoplaces orange.

Arrêts aux stands : une stratégie sous haute tension

Les arrêts aux stands viennent ajouter une nouvelle couche de complexité. Norris passe en pneus durs au 21e tour, suivi trois boucles plus tard par Piastri. Des arrêts approximatifs, une gestion de l’usure critique, mais McLaren garde le cap. L’écart se stabilise autour des six secondes jusqu’à ce que les retardataires viennent perturber la hiérarchie. Norris est gêné, Piastri se rapproche. Les Ferrari et les Mercedes, en retrait, naviguent loin derrière ce duel haletant.

Retardataires, DRS et pression jusqu’au dernier tour

La deuxième moitié de la course est marquée par une remontée progressive de Piastri. L’écart tombe sous les deux secondes à dix tours de la fin. Mais alors qu’on s’attend à un final au couteau, Norris parvient à intercaler deux voitures entre lui et son poursuivant, au meilleur moment. Malgré la menace constante et les manœuvres risquées des retardataires, il garde son sang-froid pour franchir la ligne d’arrivée en vainqueur.

McLaren au sommet, Norris impérial

À Spielberg, McLaren a brillé, non pas grâce à une stratégie complexe ou à des conditions changeantes, mais par la pure vitesse et la maîtrise de ses deux pilotes. Lando Norris signe une victoire magistrale après avoir résisté à la pression intense de son coéquipier, dans un Grand Prix marqué par les abandons, la tension stratégique et le retour du suspense en Formule 1. Un duel qui pourrait bien redessiner les dynamiques du championnat 2025.

Résultat de Course

Classement Pilote

Classement Equipe

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